Aujourd’hui j’ai plaisir à vous présenter un fruit, le coing.
Le coing... citron des pays froids
Le coing
Vous avez sans doute remarqué sa couleur jaune d’or si particulière avec sa peau duveteuse.
Nous entrons dans l’hiver et voilà bien un fruit à redécouvrir de multiples façons : en gelée, pâte de fruit pour les formes les plus connues, mais aussi comme remède médicinal.
C’est à travers les Bilans Nutritionnels de Santé (BNS) et par le docteur J-Yves Henry (cf. www.medecine-integree.com) que j’ai pu me rendre compte de l’efficacité de ce fruit pris en teinture-mère dans les manifestations de rhumes allergiques. Le coing, par son astringence, gère les « liquides » surabondants dans l’organisme.
En effet, je cherchais, depuis très longtemps, un remède efficace contre les sinusites et les congestions de la face surtout, ayant des résultats mitigés avec d’autres plantes, et, merveilleuse nature, le coing offre les propriétés du citron si connu et utilisé que ce soit en cuisine ou comme remède contre les états grippaux (riche en vitamine C.). C’est un remède de la rhinite chronique.
Le cognassier ayant une croissance très lente, servait à délimiter les champs et permettait de voir de loin les séparations des terrains. Peut être aussi une des raisons, en dehors de son étymologie, pour laquelle il montrait les « coins des propriétés ».
Ce qu’il faut retenir en plus de toutes les indications que vous pouvez voir dans la monographie du coing ci-jointe, c’est son activité anti-allergique et antigrippale très efficace.
Le nez bouché par réaction à un allergène (pollen) relève bien de Cydonia.
De plus, il peut être donné, dès le plus jeune âge, et ne présente aucune toxicité. Nous avons remarqué que la prise de 2 voire 3 fois 30 gouttes était plus efficace que la posologie classique de 2 fois 15 gouttes. Comme c’est un fruit, il n’y a aucun inconvénient à doubler les doses lorsqu’il est pris en teinture-mère.
Monographie complète du coing
Bonne lecture herboristique.
Michel DUBRAY