Le stress facteur favorable au développement des maladies
Après les congés et avec l'approche de l'automne, le stress est de retour et avec lui un terrain propice au développement des maladies.
Souvent les magasins et les pharmacies sont dévalisés en remèdes stimulant l’immunité ou autres antiseptiques pour se protéger de toute invasion grippale.
Des nouveaux compléments ont percé ces dernières années et même une nouvelle façon de se soigner à donner cette spécificité qu’est l’aromathérapie.
C’est ainsi que sont pris d’assaut à l’occasion de risque épidémique l’argent colloïdale, l’échinacée, la propolis, les huiles essentielles d’origan, d’eucalyptus radié, de ravintsara de cannelle.
Tous ces produits, avec du recul, ont montré leur preuve d’efficacité et sont soit antibiotiques, antiviraux, antiseptiques.
Et ce ne peut être qu’un « plus » que de se tourner vers ces remèdes.
Les facteurs favorables au développement des maladies
J’interviens ici sur deux règles primordiales qui vont influer sur les « risques » d’attraper ou non une maladie contagieuse.
1- La fatigue
Si possible, il est important d'agir avant d’y être trop. Je sais que ce n’est pas facile quand on a des impératifs matériels et sociaux importants mais l’on peut s’aider par une hygiène de vie où est inclus la récupération notamment par le sommeil.
Avoir un bon sommeil, c’est 80% de recharge des « batteries ». Des plantes peuvent aider, telles l'aubépine s’il y a angoisse, la passiflore si le sommeil est léger, l'eschscholtzia si l’on n’arrive pas à s’endormir.
Favoriser la résistance, en prenant des adaptogènes qui donnent ou maintiennent du tonus, gage de résistance contre l’état grippal. C’est ici qu’est utile la vitamine C naturelle, la racine d’angélique, la racine de gentiane, la racine de ginseng, la racine d'éleuthérocoque.
2- Le stress
Le stress est une (véritable nourriture) condition favorable à la diminution de l’immunité, à l’inoculation et l’installation de toutes sortes de germes ! qui ne connaît pas l’apparition d’un herpès au moment d’un stress ou grande fatigue ?
Là aussi, nous avons des remèdes phytothérapiques, homéopathiques, et oligothérapeutiques qui sont à notre disposition.
Je cite ici en priorité les élixirs floraux :
Pensez à Mimulus (peur de cause connue)
Cherry plum (la panique)
Aspen (pour les craintes quel qu’elles soient)
Red chestnut (si l’angoisse est incontrôlable).
Ces remèdes présentés en élixirs floraux peuvent être pris (pas plus de trois ensemble) par 4 gouttes chacune 4 à 5 fois par jour si nécessaire, quand le besoin s’en fait sentir. Ces fleurs apportent le calme intérieur, du courage, de la force, autant d’attributs que les germes contagieux n’apprécient pas.
Afin de traiter en prévention mais aussi en attaque, les compléments pour la fatigue, cités plus haut sont importants.
Les précautions à prendre en cas d'automédication
Ce qui est primordial d’avoir à l’esprit si vous vous supplémentez vous-même :
L’échinacea sous quelque forme que ce soit est contre indiqué en cas de maladie auto-immune. Je pense ici aux thyroïdites d’Hashimoto et diabètes notamment. Préférez dans ce cas l'eupatoire chanvrine (Eupatorium en homéopathie) ou la gentiane en tisane ou teinture mère.
La prise d’argent colloïdale est intéressante en usage local, buccal, et sur un court laps de temps. N’oublions pas que c’est un métal toxique …surtout rénal !
Les huiles essentielles agissent plus rapidement que les antibiotiques et comme eux "ne sont pas automatiques " ! Afin d’éviter une saturation hépatique et rénale appliquer deux à trois gouttes d’huile essentielle (là aussi ne pas en utiliser plus de deux) sur les poignets et pour les personnes moins sensibles possibilité d'en mettre aussi sur le thorax, répéter 2 à 3 fois par jour mais ne pas dépasser 10 à 15 jours. Il convient plutôt continuer avec de la vitamine C et des plantes citées plus haut en gélules ou en teintures.